Crédit Collectif Mu - Station Nord - Nouvel espace de la Station La Gare Structure adhérente du réseau map
07/04/2022

« Station Nord » : le nouvel espace intérieur de La Station – Gare des Mines

Rencontre avec Olivier Le Gal, Coordinateur Général de La Station – Gare des Mines et David Georges François, Producteur et responsable administratif du Collectif MU

A l’occasion de l’ouverture du nouvel espace Station Nord de La Gare des Mines, structure adhérente du Réseau MAP, nous avons échangé avec son coordinateur général, Olivier Le Gal et David Georges François, Producteur et responsable administratif du Collectif MU, qui nous livrent leur vision de l’évolution de la Station Nord, leurs projets et les challenges relevés.

© Cyril Zannettacci/VU’
Aubervilliers, mercredi 20 novembre 2019, Les tiers lieux du Grand Paris / La gare des Mines / Le collectif MU ici en portrait Olivier Le Gal et David Georges François. Portrait pour Télérama.

Station Gare des Mines Logo 2022

La Station – Gare des Mines

Au carrefour de Paris, Saint-Denis et Aubervilliers, La Station — Gare des Mines est un laboratoire convivial et festif consacré aux scènes artistiques émergentes, fondé sur les vestiges d’une gare à charbon désaffectée.


UN LIEU DE DIFFUSION PLURIDISCIPLINAIRE TOURNÉ VERS L’EXPÉRIMENTATION

« Ce qu’il faut se dire, c’est que cette grande halle, ça peut être un peu comme une Gaîté Lyrique dans la forme. Elle va permettre des configurations, même sonores, un peu plus variées. »

Olivier Le Gal, coordinateur général de la station – gare des mines

⏤ Vous avez ouvert de nouveaux espaces depuis le début de la crise sanitaire, dont l’espace que vous appelez désormais « Station Nord » et qui vient d’être inauguré. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces espaces et les activités qu’ils vont accueillir ?

Olivier ⎦ On a ouvert en septembre 2020 l’espace extérieur de 5000m2 qui est maintenant le deuxième pavillon de la Gare des mines. C’est un ancien entrepôt d’une ancienne entreprise qui était une sorte de lieu de récupération de matériaux qu’on a réhabilité. Donc un très gros espace extérieur.

L’espace intérieur qui vient d’être inauguré est une sorte de halle qui est beaucoup plus “industrielle” que le bâtiment où l’on héberge le club de la Station. C’est un grand volume qui fait à peu près 600m2 au sol, soit 25 mètres de long et 10 mètres de large environ pour la partie salle.
C’est une grande une halle de 720 places, avec un système DNB de qualité et une très bonne acoustique. Il va nous permettre de développer des projets de diffusion spatialisée. Donc c’est aussi un studio de création.

La salle comprend également un espace en mezzanine qui accueille un certain nombre d’activités :

  • Un atelier d’édition qui s’est constitué autour de l’artiste Celia Gaultier et d’autres collaborations avec Sonia Saroya, qui y contribue aussi et Margot Mourrier, une femme qui anime une émission à la radio Station Station et la fondatrice des puces de l’illustration à Bagneux. Nous allons d’ailleurs développer avec elle un projet qui s’appellera Station Illustration et qui sera un rendez-vous autour de l’édition en septembre prochain. Elle curate aussi le Black Market, qui est le salon des labels indépendants de la micro édition dont nous allons organiser la troisième édition en marge du Garage Nuit Festival.
  • Un espace investi par le collectif Brut Pop qui mène tout un travail d’ateliers en lien avec des personnes autistes et en situation de handicap (fabrication d’instruments etc).
  • Cette année on continue d’ailleurs de développer un projet qui s’appelle “Art Lab Paris 93”, qui est en fait un centre de ressources autour du numérique et du handicap dans l’idée de constituer un corpus de ressources libres que les structures du champs culturel et médico-social peuvent se réapproprier autour de la musique, du son, de la fabrication électronique… Ce projet est une collaboration avec Mains d’Oeuvres, car c’est un projet de fabrique de territoires de l’ANCT et ce corpus de formation se déploie à la Station mais également à Mains d’Oeuvres.
  • Enfin, on a aussi un autre atelier au rez-de-chaussée (à droite quand tu rentres dans l’espace), qui est un atelier dédié à l’accueil d’artistes visuels en résidence qui travaillent essentiellement en lien avec le territoire, sur ce qu’on a appelé des “oeuvres outils”. Ce programme d’invitation s’appelle Chantier Permanent qui fait un peu écho à la mutation du quartier et l’idée c’est un peu aussi que les artistes donnent à voix leur perception de la transformation du territoire.

Du point de vue musical, quelle sera la différence avec le club de Station sud ?

Olivier ⎦Déjà on a mis longtemps avant d’avoir l’autorisation d’ouverture de l’espace, donc une grosse partie de notre programmation est partie en fumée, pleins de choses ont été décalées. On a reprogrammé à Station Sud les événements qui devaient se passer à Station Nord. La programmation que l’on a proposée au week-end d’inauguration donne un peu l’idée de ce qu’on aimerait accueillir, c’est-à-dire à la fois un peu de club, mais aussi programmer des concerts comme on le faisait en 2016 à l’extérieur, programmer plus de rock, plus de concerts expérimentaux et en pleine jauge.

⏤ Vous accueillerez donc davantage de live ?

Olivier ⎦ Oui, plus de live, plus de projets comme la spatialisation du son avec le système son DNB. Tout ça c’est beaucoup de travail, ça demande des compétences en matière de diffusion et réglages. Mais ça on les a ! L’idée c’est d’accueillir ce genre de projets, mais sans blinder les espaces, pour que le public ait de l’espace pour déambuler, avec des endroits assis également.

Car le club de la Station Sud peut accueillir des concerts en effet, mais la jauge est beaucoup plus petite. La configuration de la salle elle-même n’est pas optimale par ailleurs, il y a un grand pilier au milieu de la salle. Ce n’est pas désagréable, mais avec Station Nord, on a une jauge intéressante (jusqu’à 720 personnes).

Et puis, c’est vrai que jusqu’à maintenant, au niveau de la station en dehors saison estivale, on avait du mal à accueillir le public en première partie de soirée, c’était quelque chose qu’on ne faisait pas beaucoup, à part peut-être pour certains temps forts, comme pour le festival Magnétique Nord. Mais là c’est vrai que ça va nous permettre de le faire beaucoup plus souvent !

⏤ Vous parliez de ce nouvel espace intérieur comme d’un « studio de création ». Vous souhaitez proposer une expérience hybride donc, entre une performance, une exposition et un concert ?

David ⎦On a envie de développer encore plus ce qu’on avait déjà initié avant. Ce qu’il faut se dire, c’est que cette grande halle, ça peut être un peu comme une Gaîté Lyrique dans la forme. Elle va permettre des configurations, même sonores, un peu plus variées. Et il y a une envie aussi, c’est vrai, avec ces nouveaux d’espaces, d’aller sur ces territoires là, qui hybrident la musique avec d’autres choses comme la danse ou la performance.

Olivier ⎦On a un projet d’ailleurs de collaboration avec le 104, on va accueillir un spectacle qui s’appelle « RUINE« , qui va être présenté à la station sur trois soirées le 13, 14 et le 15 Avril. Erwan Ha Kyoon Larcher, le créateur du spectacle va co-programmer un club-closing à la suite de son spectacle.

« C’est un peu le genre de collaboration qu’on veut développer en permettant aux artistes de faire chez nous ce qu’ils ne feraient pas ou ne pourraient pas forcément faire autre part, dans des lieux institutionnels par exemple ».

Olivier Le Gal, Coordinateur Général de La Gare

⏤ Donc en un mot, plus que de la pluridisciplinarité, c’est la transdisciplinarité qui définit le projet Station Nord ?

David ⎦C’est ça, oui !


TRANSDISCIPLINARITÉ ET ACTIVITÉS ESS : LA STATION NORD, UN LABORATOIRE RÉSOLUMENT PLURIEL ET AUGMENTÉ

Les arts plastiques au coeur du territoire

⏤ Au-delà de la nouvelle halle et des multiples activités qu’elle accueille, Station Nord porte depuis longtemps de nombreux projets artistiques et solidaires via son espace extérieur notamment. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces projets ?

OlivierOn a un premier projet qui a émergé en 2021, qui s’appelle “Four Sculpture”, c’est un four à céramique qui est situé un peu enterré sous les pavés de la Station, qu’on a construit selon des techniques bien détaillées, qui va être une sorte d’outil permanent, activé cinq fois cette année. C’est le projet de deux plasticiennes (Eloïse Le Gallo et Julia Borderie) qui sont résidentes au Fresnoy depuis la rentrée de Septembre. Et l’idée c’est d’activer ce four autour de collaborations avec d’autres résident·e·s du lieu.

On a un autre projet qui va sortir en 2022 qui s’appelle La Cabane Instrument” qui est porté par Méryll Ampe, une plasticienne du son. Cette artiste vient au départ d’une formation artisanale et des beaux-arts et qui a aussi une pratique musicale. Elle produit notamment des installations sonores. Et là c’est un projet autour d’un souvenir qu’elle avait, d’avoir pas mal traîné ses guêtres dans une cabane dans les espaces extérieurs lorsqu’elle était parisienne. Elle réactive donc ce souvenir de la cabane en essayant d’imaginer une architecture qui va prendre place dans l’espace extérieur de la Station. Cet espace sera à la fois un espace studio de musique / création sonore, mais aussi une installation en soi. C’est un projet dans lequel il y a un dialogue entre intérieur et extérieur. L’idée c’est aussi de pouvoir amplifier ce qui se passe à l’intérieur pour que les gens à l’extérieur en aient aussi une perception. C’est un mix de pleins de choses ! On espère bénéficier d’aides pour le mettre en place. Notamment celui du dispositif DICREAM  qui finance souvent des projets comme celui-ci un peu hybrides etc. Donc tout ce programme d’invitation d’artistes (Méryll, Eloïse, Julia etc), c’est Line Gigot qui le mène.

On avait aussi déjà invité, une ethnobotaniste (Nathalie Mondot) pour des marches autour de la biodiversité du site. Donc là, il s’agissait plutôt d’observer la flore et c’était une sorte d’inventaire de la biodiversité végétale du site qui s’appelait “Les mauvaises herbes n’existent pas”, qui était une manière de prendre en compte l’existant. Ça avait servi de base d’ailleurs à la végétalisation des rails. On a pété le béton, on a mis de la terre, on a juste déplacé quelques graines sur le site, on a rien ramené de l’extérieur. On a fait une sorte de permaculture qu’on a entamée en 2020. On en est à la troisième saison de pousse, donc là on a quelques arbustes et c’est cette artiste (ethnobotaniste, écoféministe) qui a été à l’origine du projet. Ce n’est pas encore tout à fait une “œuvre outils”, mais c’en est pas loin, on a une aire de repos etc… Et puisqu’il est là, je laisse la parole à David.

Un espace d’accueil co-conçu avec de jeunes exilé·es

L'AIR DE REPOS - Un projet du Coucou Crew et du Collectif MU à La Station - Gare des Mines

A gauche : L’AIR DE REPOS – Un projet du Coucou Crew et du Collectif MU à La Station – Gare des Mines

David ⎦L’Air de Repos, c’est un projet dont je me suis occupé, notamment concernant son financement. Il prolonge un accueil de jeunes éxilé·e·s qui a démarré ya ⅔ ans à la Station à l’initiative d’une jeune psychologue clinicienne, Juliette Delestre, qui était venue spontanément nous proposer d’accueillir des groupes de jeunes exilé·e·s à la Station, à la fréquence de deux fois par semaine dans le cadre de groupes de paroles puis de, plus tard, ce qu’elle appelait les “goûters musicaux”, afin de réunir ces jeunes pour des séances d’écoute de musiques qui leur sont chères et de paroles autour de ça. Et lorsqu’on a commencé à réfléchir sur les nouveaux espaces extérieurs de station nord, avant même de les investir, on s’est dit que c’était l’occasion d’avoir un vrai espace dédié pour l’accueil des jeunes éxilé·e·s.

Et en même temps l’idée c’était d’intensifier cette idée d’accueil parce-qu’avec cet espace là, l’idée serait d’accueillir quasiment tous les jours de la semaine des groupes de jeunes. Et donc on a commencé à réfléchir à ça, y’a eu un groupe de travail dédié, et petit à petit les choses ont commencées à se cristalliser autour d’un vrai projet d’architecture qui faisait suite à une sorte de pré-cahier des charges de ce que pourrait être un espace en rapport à ces activités d’accueil. On a commencé à chercher des financements auprès de la région Ile-de-France, grâce à qui, avec le département de la Seine-Saint-Denis, il y a eu un vrai budget d’investissement qui nous a permis d’aller chercher un collectif d’architectes, basé en Seine-Saint-Denis et qui a pour principe de concevoir des espaces dans une démarche d’éco-construction. C’est une association qui s’appelle “Ici!”.

C’est un espace d’accueil intérieur, doublé d’une aire de repos extérieure et tout le projet est collaboratif. Il y a eu un atelier de co-conception au printemps dernier avec une dizaine de jeunes encadré à la fois par Juliette (qui a aussi entre temps monté une association qui s’appelle le “Coucou Crew”). Ensuite il y a une phase de co-construction l’été avec l’inauguration à l’automne 2021. Et puis du coup maintenant il y a aussi une intensification des activités. C’est-à-dire que l’activité de Juliette ne s’arrête pas qu’aux groupes de paroles, mais va aussi avec ce nouvel espace et propose un accueil quasi quotidien. Il y a à la fois du suivi ainsi que du soutien psychologique, avec toute une déclinaison d’activités artistiques au sens large, de pratiques aussi (ex : tous les vendredis un atelier cuisine). Toutes les activités liées à l’accueil de ces exilé·e·s ne se passent pas toutes au niveau de la construction triangulaire extérieure en fait, c’est ça que je veux dire. Ça a beaucoup de succès d’ailleurs, au point où on refuse des gens même parfois car on fonctionne beaucoup avec des réseaux qui eux nous envoient des gens. Car il faut savoir que des espaces d’accueil de jour, c’est assez rare, il n’y en a pas tant que ça, c’est très très recherché. Donc là on est même presque sur le point de refuser des personnes malheureusement.

Votre espace extérieur était déjà donc dédié à de nombreux projets ESS, tandis que votre espace intérieur, le club, était surtout tourné vers la diffusion musicale. Comment ce nouvel espace intérieur à Station Nord vient-il lier toutes ces activités ?

David ⎦ Le lien c’était aussi qu’on se sert du bâtiment comme base pour réfléchir à concevoir des interventions sur des espaces extérieurs. Il vient amplifier et soutenir les activités ESS que nous avions déjà développées en intérieur. Il y a une continuité parce que ce nouvel espace nous sert de laboratoire de création.


RELEVER LE DÉFI DU DÉVELOPPEMENT DE PROJETS EN PLEINE CRISE SANITAIRE

« Comme il y a eu quand même des restrictions de jauge, le fait qu’on ait 4000m2, ça nous mettait plus à l’aise aussi par rapport à ces restrictions »

Olivier Le Gal, coordinateur général de la station – gare des mines

⏤ Quel était selon vous, l’impact du covid sur l’organisation de l’ouverture de ce nouveau lieu / évolution de la Station ?

OlivierOn avait repéré cet espace avant le covid et on savait qu’ils allaient devoir arrêter leur activité. On a co-habité avec eux pendant un an. Donc début 2020 ils ont rendu les clés, malgré eux. Car en fait, cet espace est devenu un “espace sportif” avec deux terrains de foot temporaires, pour pallier au chantier autour de l’Arena 2. L’usage industriel de ce dépôt devenait incompatible avec la fréquentation des terrains de foot. Et c’était quand même le plus gros dépôt de la région parisienne. Et c’est là qu’on s’est positionné en disant “ça nous intéresse”, pour faire un projet un peu différent et qui permet de garder l’actualité sportive voisine. Mais on a eu les clés un peu plus tard (juste après le confinement) et comme il y a eu quand même des restrictions de jauge, le fait qu’on ait 4 000m2 ça nous mettait plus à l’aise aussi par rapport à ces restrictions.

⏤ Vous accueilliez pourtant déjà des concerts en extérieur à Station Sud, n’est-ce pas ?

Olivier ⎦Oui c’est ce qu’on appelle le « péron ». Peut-être que le fait qu’on ait un grand espace même intérieur, on s’est dit que pour nous, ça serait plus facile à adapter notamment pour aérer. Je pense que ça va être un des enjeux majeurs pour les années à venir, ce sujet de l’aération correcte des espaces intérieurs qui accueillent du public et je pense que sur cette question on sera plus facilement à l’aise. C’est vrai que quelque part il y a eu un heureux hasard par rapport à ce projet mais il a effectivement été considérablement ralenti par le covid parce-que lui même en fait a ralenti les services de la préfecture. Ça a été la croix et la bannière pour arriver à cette commission de sécurité.


STATION-SUD, STATION-NORD, DES ESPACES DURABLES QUI RÉPONDENT AUX ÉVOLUTIONS DU TERRITOIRE

⏤ Sur tous ces espaces là, il s’agit de conventions d’occupation d’espace public ? Est-ce que vous avez un temps d’occupation ?

David ⎦Non c’est complètement privé. Avant, on avait une convention d’occupation temporaire avec la SNCF. On nous avait au départ proposé une convention d’occupation, puis finalement ils sont partis sur un bail civil, car ça ne les engage pas sur le plan du fonds de commerce. Toute l’activité qu’on développe sur le plan économique, ils sont moins tenus d’en tenir compte que dans le cadre d’un bail commercial.

⏤ La Station Nord n’est donc pas un lieu éphémère ?

David ⎦Si si ! On est dans le cadre d’une convention de 33 mois, mais qui va sans doute être prolongée d’un an. On discute avec la ville depuis début janvier, de sa pérennisation.  On est en négociation avec le cabinet de l’adjoint qui est en charge de la ZAG (Zone d’aménagement concerté de la gare des mines), Jacques Baudrier (adjoint communiste), on discute notamment avec son cabinet, ainsi qu’avec la direction de l’urbanisme, avec notre propriétaire, et avec d’autres cabinets comme celui de Mr Hocquard etc.

Autour de chez nous il y a quand même un nouveau quartier qui va monter, avec des bureaux, des activités en pied d’immeuble etc. Toute cette zone de l’autre côté du mur qui longe la station va être aménagée, mais un peu plus tard (horizon 2026). Mais d’ici 2026, 2027, 2028 la zone va beaucoup changer. Nos espaces vont être divisés de taille et on est en train de négocier pour essayer de se déployer autre part du coup par exemple au niveau du rond point un peu effacé par le franchissement du tramway (T8).

⏤ Pensez-vous que les Jeux Olympiques auront un impact sur votre occupation de ces espaces, notamment extérieurs ?

OlivierA priori, à part les installations autour de l’Arena 2, il n’y a pas de choses qui vont nous impacter dans le sens où ça va nous empêcher de travailler. Après on répond aussi à des appels à projet qui lient culture et sport. Là notre dernier projet c’est de la création radiophonique autour du foot.

⏤ Un after foot version station en somme ?

Olivier ⎦Un peu, à vrai dire ! Voilà pour nos projets plus culture – sport !


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